20.09.2023, 14:50
Zitat:Der Artikl basiert auf der Anhörung des CEMAT durch den Senat am 29.5.2023Frankreich will mit den Vereinigten Arabischen Emiraten eine Kooperation zur Modernisierung des Leclerc-Panzers eingehen.
OPEX 360 (französisch)
von Laurent Lagneau - 19. September 2023
[Bild: https://www.opex360.com/wp-content/uploa...181021.jpg]
Es hat mehr als drei Monate gedauert, bis wir - endlich - das Protokoll der letzten Anhörung von General Pierre Schill, dem Stabschef des französischen Heeres [CEMAT], im Senat erhalten haben. Natürlich ist seitdem viel passiert...
So wurde die Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 vom Parlament verabschiedet, bevor sie am 1. August verkündet wurde. Und vor allem hat das 2017 im Rahmen einer deutsch-französischen Zusammenarbeit als Ersatz für die Panzer Leclerc und Leopard 2 gestartete Programm für das Haupt-Erdkampfsystem [MGCS - Main Ground Combat System] einige Turbulenzen erlebt, insbesondere nachdem Deutschland seine Absicht bekannt gegeben hatte, sich mit Schweden, Italien und Spanien zusammenzuschließen, um sich an dem Projekt "Main Battle Tank Platforme Systems" der Europäischen Kommission zu beteiligen.
Außerdem hatte ArmeemiLa France veut établir une coopération avec les Émirats arabes unis pour moderniser le char Leclerc
par Laurent Lagneau · 19 septembre 2023
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Il aura fallu attendre plus de trois mois pour obtenir – enfin – le compte rendu de la dernière audition du général Pierre Schill, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT] au Sénat. Évidemment, il s’est passé beaucoup de choses depuis…
Ainsi, la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 a été adoptée par le Parlement, avant d’être promulguée le 1er août. Et, surtout, lancé en 2017 dans le cadre d’une coopération franco-allemande afin de remplacer les chars Leclerc et Leopard 2, le programme de Système principal de combat terrestre [MGCS – Main Ground Combat System], a connu quelques turbulences, notamment après que l’Allemagne a fait part de son intention de s’associer avec la Suède, l’Italie et l’Espagne pour participer au projet « Main Battle Tank Platforme Systems » de la Commission européenne.
Par ailleurs, en juillet, à l’issue d’un rencontre avec son homologue allemand, Boris Pistorius, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait indiqué que les états-majors des deux pays allaient rédiger une une fiche d’expression commune de leurs besoins afin de relancer le MGCS.
Lors de son audition au Sénat, le général Schill a estimé que ce travail était nécessaire pour ensuite « progresser sur le plan industriel ».
« Le système MGCS devra aussi être puissant pour s’engager dans un combat destructeur : percer le dispositif adverse puis exploiter dans la profondeur. Ce système devra aussi être capable d’accomplir d’autres missions que le combat frontal. Il ne doit donc pas être trop lourd. Il doit pouvoir agir en dehors du théâtre européen. Voilà nos impératifs. Le MGCS sera un compromis entre ces priorités », a développé le CEMAT, avant d’estimer que la force terrestre allemande partageait cette vision, de même que d’autres « armées européennes » ayant « toutes vocation à terme à acquérir ce système ».
Initialement, le char de combat issu du programme MGCS [qui vise à développer un « système de systèmes » avec des blindés, des drones et un « cloud de combat »], était censé entrer en service à l’horizon 2035. Or, il est maintenant peu probable que cette échéance soit tenue… Ce qui pose la question de l’avenir du Leclerc, dont 160 exemplaires [sur 200] devront avoir été portés au standard XLR d’ici 2030.
« Le Leclerc arrivera en fin de vie à l’horizon que vous décrivez [c’est dire 2040, voire 2045] », a répondu le général Schill au sénateur Olivier Cigolotti, qui venait de l’interroger sur l’avenir de ce char au sein de l’armée de Terre.
« Nous voulons le remplacer par le MGCS, en coopération avec les Allemands. Initialement, nous avions pour ambition que les premiers éléments de ce nouveau système arrivent dans les forces en 2035. […] Manifestement, certains segments du programme MGCS pourraient glisser dans le temps pour des questions industrielles, mais aussi parce que la maturité de la robotique terrestre arrivera un peu plus tard que celle des systèmes de robotique aériens ou navals compte tenu de la complexité du milieu dans lequel ils évoluent », a expliqué le CEMAT.
Aussi, a-t-il continué, « l’avenir du char Leclerc dépend de la date d’entrée en service opérationnel du MGCS ». Et puisque celle-ci sera très certainement décalée, l’armée de Terre devra mettre en oeuvre une sorte de « plan B » afin d’assurer la pérennité du char jusqu’en 2040/45.
« Concernant le Leclerc, mon objectif est de lancer une première modernisation du char. Nous réaliserons des études complémentaires afin de définir en 2025 la portée et la profondeur de cette modernisation », ainsi confié le général Schill. « Je souhaite m’associer autant que possible à des pays partenaires », a-t-il dit, avant de lâcher que les « Émiriens [étaient] prêts à coopérer » avec la France « pour la modernisation du Leclerc ».
Pour rappel, l’Armée des Émirats arabes unis dispose de 354 chars Leclerc, après en avoir cédé environ 80 exemplaires à la Jordanie en 2020. Elle devrait donc être logiquement en position de force pour définir le contenu de cette modernisation évoquée par le général Schill. Modernisation qui pourrait inclure l’intégration d’un système de protection active, comme il l’avait affirmé en 2022.
Quoi qu’il en soit, le CEMAT a justifié le format de la flotte de chars Leclerc, défini dans la LPM 2024-30.
« Dans notre armée de Terre, nous avons deux brigades blindées lourdes. Nous avons besoin de pouvoir mettre sur pied en trente jours une brigade lourde qui comprendrait deux régiments de chars avec chacun quatre escadrons. C’est ce qui dimensionne le contrat opérationnel de nos chars, sachant que nous avons aussi besoin de garder une capacité de réaction de deux autres escadrons de chars, pour pouvoir faire face à une autre menace », a détaillé le général Schill. C’est à partir de ces éléments que nous avons défini le parc de chars Leclerc dont nous avons besoin », a-t-il conclu.
Photo : armée de Terrenister Sébastien Lecornu im Juli nach einem Treffen mit seinem deutschen Amtskollegen Boris Pistorius angekündigt, dass die Generalstäbe beider Länder eine gemeinsame Bedarfsermittlung ausarbeiten würden, um das MGCS wieder in Gang zu bringen.
Bei seiner Anhörung im Senat vertrat General Schill die Auffassung, dass diese Arbeit notwendig sei, um anschließend "auf industrieller Ebene voranzukommen".
"Das MGCS-System muss auch leistungsstark sein, um in einen Vernichtungskampf eingreifen zu können: das gegnerische System durchbrechen und dann in der Tiefe ausnutzen. Das System muss auch in der Lage sein, andere Aufgaben als den Frontalkampf zu erfüllen. Es darf also nicht zu schwer sein. Es muss in der Lage sein, auch außerhalb des europäischen Schauplatzes zu agieren. Das sind unsere Anforderungen. Das MGCS wird ein Kompromiss zwischen diesen Prioritäten sein", erklärte der CEMAT, bevor er davon ausging, dass die deutsche Landstreitkraft diese Vision teilt, ebenso wie andere "europäische Armeen", die "alle langfristig dieses System erwerben wollen".
Ursprünglich sollte der Kampfpanzer aus dem MGCS-Programm [das auf die Entwicklung eines "Systems von Systemen" mit Panzern, Drohnen und einer "Kampf-Cloud" abzielt] bis 2035 in Dienst gestellt werden. Dies wirft die Frage nach der Zukunft des Leclerc auf, von dem bis 2030 160 Exemplare [von 200] auf den XLR-Standard umgerüstet sein müssen.
"General Schill antwortete dem Senator Olivier Cigolotti, der ihn über die Zukunft des Leclerc beim französischen Heer befragt hatte: "Der Leclerc wird an dem von Ihnen beschriebenen Horizont [d.h. 2040 oder sogar 2045] das Ende seiner Lebensdauer erreichen.
"Wir wollen ihn durch den MGCS ersetzen, in Zusammenarbeit mit den Deutschen. Ursprünglich hatten wir das Ziel, dass die ersten Elemente dieses neuen Systems 2035 bei den Streitkräften eintreffen. [...] Offensichtlich könnten einige Segmente des MGCS-Programms aus industriellen Gründen zeitlich verschoben werden, aber auch, weil die Bodenrobotik aufgrund der Komplexität des Umfelds, in dem sie sich bewegt, etwas später reif sein wird als die Luft- oder Marinerobotik", erklärte der CEMAT.
Er fuhr fort: "Die Zukunft des Leclerc-Panzers hängt davon ab, wann das MGCS in Betrieb genommen wird. Da dieser Zeitpunkt mit großer Wahrscheinlichkeit verschoben wird, muss das französische Heer eine Art "Plan B" umsetzen, um den Fortbestand des Panzers bis 2040/45 zu sichern.
"In Bezug auf den Leclerc ist es mein Ziel, eine erste Modernisierung des Panzers einzuleiten. Wir werden zusätzliche Studien durchführen, um 2025 den Umfang und die Tiefe dieser Modernisierung zu definieren", so General Schill. "Ich möchte mich so weit wie möglich mit Partnerländern zusammenschließen", sagte er, bevor er anmerkte, dass die Emirate bereit sind, mit Frankreich bei der Modernisierung des Leclerc zusammenzuarbeiten".
Zur Erinnerung: Die Armee der Vereinigten Arabischen Emirate verfügt über 354 Leclerc-Panzer, nachdem sie bis 2020 etwa 80 Exemplare an Jordanien abgetreten hat. Sie sollte daher logischerweise in einer starken Position sein, um den Inhalt dieser von General Schill erwähnten Modernisierung zu bestimmen. Diese Modernisierung könnte die Integration eines aktiven Schutzsystems beinhalten, wie er 2022 behauptet hatte.
Auf jeden Fall rechtfertigte der CEMAT das Format der Leclerc-Panzerflotte, das in der LPM 2024-30 festgelegt wurde.
"In unserem französischen Heer haben wir zwei schwere Panzerbrigaden. Wir müssen in der Lage sein, innerhalb von dreißig Tagen eine schwere Brigade aufzustellen, die aus zwei Panzerregimentern mit jeweils vier Escadrons besteht. Dies ist der Maßstab für den operativen Vertrag unserer Panzer, wobei wir auch die Reaktionsfähigkeit von zwei weiteren Panzerstaffeln aufrechterhalten müssen, um einer anderen Bedrohung begegnen zu können", erläuterte Schill. Auf der Grundlage dieser Elemente haben wir den Bestand an Leclerc-Panzern festgelegt, den wir benötigen", schloss er.
Foto: französisches Heer